Foire aux questions et outils de communication

Voici un lien vers des diapositives de présentation, si vous voulez présenter le projet dans votre établissement.

Si vous ne comprenez pas le sens de certains mots spécifiques à la COP, voici un glossaire.

FAQ

Questions de parité

Nous considérons que l’idéal est de respecter la parité si possible. Mais si c’est difficile, nous préferons la création d’un groupe de travail à la parité.

Que faire s’il y a plus un type d’acteur qu’un autre qui veut participer ?

Il est très important pour nous de chercher à respecter l’égalité dans le type d’acteurs (même nombre d’étudiant·e·s, que d’institutionnels et que d’enseignant·e·s-chercheurs). S’il y a trop d’étudiant·e·s qui veulent participer, il est utile d’avoir jusqu’à 4 ambassadeurs (pour être scribe et animateur·ice dans les deux sous groupes). Mais si c’est impossible sous peine d’avoir un GT avec trop peu de personnes, nous préferons qu’il y ait un groupe de travail qui existe tout de même.

Voici quelques questions qui pourront vous être posées quand vous voudrez présenter la COP auprès d’autres personnes, ainsi qu’une réponse que vous pouvez fournir.

Qu’est-ce qui différencie les GTs de la COP des GT existants déjà au sein des établissements ?

La COP2 Étudiante n’a pas vocation à se substituer à un groupe de travail déjà formé. Nous sommes même intéressé·e·s par le résultat de leur travail, car s’ils ont mis en place des choses qui fonctionnent, nous serions ravi·e·s de savoir comment ils ont fait. Néanmoins, ces GT sont souvent en place sur des thématiques bien précises, et nous proposons probablement des axes qui n’ont pas été explorés.

La COP2 Étudiante propose un cadre, un suivi, une méthodologie et une documentation qui permettent d’accélérer le travail et de s’harmoniser avec les autres établissements. Grâce à ce qui est proposé, nous pouvons travailler beaucoup plus rapidement, et de façon beaucoup plus généralisée, ce qui est nécessaire. Des groupes de travail vont travailler sur les mêmes thématiques dans un laps de temps assez court et la synthèse sera faite avant le week-end du 10 et 11 avril. C’est le moment de montrer qu’il est possible d’aller plus vite et de s’organiser, même à l’échelle nationale, pour avancer ensemble et co-construire des solutions concrètes.

D’après une chargée DDRS, c’est l’aspect global de la COP2 qui est vraiment intéressant. Contrairement aux groupes de travail, qui peuvent avoir des actions plus ciblées mais n’ont pas forcément l’opportunité de partager à grande échelle. De plus, nous proposons à des acteurs qui ne se parlent pas forcément de réfléchir ensemble : des étudiant·e·s, des institutionnel·le·s et des enseignant·e·s.

En quoi ce sera différent d’une COP classique ? Pourquoi y réfléchir alors qu’il y a déjà des normes existantes ?

Les précédentes COP et les négociations autour du climat, sont … des négociations. Le but étant que TOUT le monde soit d’accord et puisse signer ensemble un objectif commun. Le problème avec les grandes négociations, c’est que les objectifs sont revus à la baisse : le moins motivé a le dernier mot. On le voit bien, les objectifs de l’Accord de Paris ne seraient pas suffisants, et nous ne sommes même pas capables de les respecter. La courbe de Keeling ne cesse d’augmenter. Au vu de la situation alarmante nous ne pouvons qu’essayer d’agir pour trouver des actions concrètes. Nous aussi nous voulons fixer une directive commune comme les COP nationales, mais cette directive est choisie par des gens motivés. On va être ambitieux·ses (mais réalistes), pour inciter les établissements à faire le mieux. Par cette COP nous voulons donner des outils, qui pourraient être mis en place dans les établissements, à court-terme, et qui auront un impact réel. Cela évite tout un travail de réflexion long et coûteux aux établissements.

Quant au référentiel DDRS en France, il donne majoritairement des outils d’évaluation mais peu d’action. Nous voulons rassembler toutes les réflexions pour proposer un plan d’action. Le but étant aussi d’être plus ambitieux·ses que les contraintes imposées par des lois, ne pas attendre leur déploiement car elles prendraient sûrement plus de temps que ce que l’on vous propose. Cette COP est un appel à être conscient·e·s des enjeux, conscient·e·s de l’urgence et à agir, vite. Il n’y a pas besoin de loi à attendre quand on voit que nous allons vers une impasse.

L’Accord de Grenoble sera sous quelle forme ? Est-ce qu’il faudra s’engager pour tout l’Accord ou il sera possible de signer seulement une partie ?

L’Accord proposera des objectifs globaux, à suivre par tout établissement qui s’engage. Mais il y aura plusieurs propositions de plan d’action, que chaque établissement pourra choisir en fonction de ses possibilités et de son ambition. Un Accord doit pouvoir être signé par tous, et nous en sommes conscient·e·s, il y aura forcément des objectifs revu à la baisse. Cependant nous souhaitons proposer des engagements en quelque sorte “personnalisés” qui n’engagent pas tous les établissements mais seulement ceux qui le souhaitent.

Qu’est-ce qui fait que l’Accord ne sera pas jeté à la poubelle le 12 avril ? Qu’est ce que ça fait si je ne respecte pas ce que j’ai signé ?

Nous ne pouvons évidemment pas garantir que cet accord ait un impact. Il en aura un seulement si tout le monde y croit et travaille pour. Nous sommes conscient·e·s qu’un appel à la volonté des établissements ne sera peut-être pas concluant, pourtant nous espérons que l’énergie mise dans notre démarche saura faire prendre conscience qu’il faut que des actions soient menées. De plus, cette COP correspond à un vrai besoin de réflexion à la mise en œuvre pour les établissements.

Nous comptons sur 3 leviers pour donner de la légitimité et de la suite à cet Accord : - L’action des associations étudiantes, qui pourront faire pression sur leur établissement s’il s’est engagé. Elles seront beaucoup plus légitimes à demander des actions si leur établissement s’est engagé à le faire ; - Les nouvelles générations sont de mieux en mieux sensibilisées à la question environnementale. Certain·e·s pourraient choisir leur école en fonction de ces critères. C’est donc une question d’attractivité pour les établissements ; - Nous sommes en contact avec les instances de représentation des établissement (CGE, CPU), et nous faisons tout pour étendre notre réseau d’influence (associations influentes, labelisations, etc).

Si un établissement ne respecte pas ce qu’il a signé, nous ne pouvons rien faire. Mais c’est le principe même de l’engagement : c’est sa parole et sa réputation qui sont en jeu.

Pourquoi un·e directeur·rice voudrait signer l’Accord ?

Parce que :

Réfléchir à ce que l’on doit faire pour répondre à l’urgence climatique est nécessaire, et nous proposons un cadre qui permet de gagner du temps sur la phase de réflexion, et qui mutualise les idées. Dans un contexte où souvent l’administration n’a pas le temps de se pencher sur ces questions, la COP est idéale ; Cette démarche est demandée par les étudiant·e·s (étude REFEDD : 52% des étudiant·e·s ne s’estiment pas assez d’engagement de la part de leur établissement) et permet à l’établissement d’être plus attractif ; Cette démarche est et sera demandée par les instances de l’État, donc cela permet à l’établissement d’anticiper les besoins futurs ; Former les nouvelles générations à ces enjeux est primordial pour trouver des solutions ; Il y a urgence climatique, et c’est l’avenir de la société et de la planète qui est en jeu.

En bref, nous répondons à un vrai besoin pour l’ESR, qu’il soit présent ou futur.

Si votre établissement est en pleine révision de ses formations et du contenu de celles-ci, c’est le moment parfait de mettre en place un groupe de travail qui pourra nourrir votre réflexion.

Libérer deux heures par semaine des institutionnel·le·s et des enseignant·e·s est compliqué, ne pensez-vous pas que c’est trop ? Ou les délais trop courts ?

Effectivement nous avons conscience que les délais sont courts. Nous avons fait au mieux pour vous proposer un contenu de qualité le plus rapidement possible pour que vous puissiez vous organiser avec suffisamment de temps. Malheureusement certains imprévus ont fait que nous avons mis plus de temps que prévu pour vous contacter. Et la communication et les dates du 10 et 11 avril ont été choisies bien avant. En revanche, même si au premier abord cela peut paraître beaucoup 2 heures par semaine, cela vous fera gagner énormément de temps par la suite. 6 heures c’est assez court pour un travail de réflexion comme celui-ci. Nous voulons montrer que cela est possible et que nous allons réussir à avoir des pistes d’actions, et ce bien plus rapidement qu’ordinairement.

De plus, dans un contexte comme celui que nous vivons, l’environnement devrait être dans les priorités des établissements, et donc accorder moins de 2 heures par semaines pendant 2 mois ce n’est comparativement pas grand chose pour un sujet aussi important. De plus, nous sommes des étudiant·e·s et nous nous sommes engagé·e·s dans l’élaboration de ce projet en donnant énormément de notre temps pour cadrer au maximum et vous épargnez du temps de gestion. Cela vous fera gagner du temps par la suite !

Des démarches à l’échelle nationale ont déjà été tentées mais sans réussite et ont pris énormément de temps. C’est l’occasion de montrer qu’il est possible de faire beaucoup en peu de temps. L’urgence climatique n’attends pas.

Combien de GT seront formés en France ? Et qu’entendez-vous par “établissement” ?

Une quarantaine de GT sont formés en France. Derrière établissement scolaire nous n’avons pas visé d’échelle particulière. Actuellement des composantes d’université sont, dans notre projet, considérées comme des établissements. Même si nous souhaitons mobiliser à la plus haute échelle possible, soit les présidences d’université, il nous semble important de considérer la participation des composantes, de petits établissements, et de groupements, pour monter quelque chose de plus grand et mobiliser le plus de monde possible.

Quel est votre objectif pour le nombre de signatures d’établissements ?

Notre objectif est évidemment à terme que tous les établissements signent cet accord. Pour être plus réalistes, lors du weekend du 10 et 11 avril 2021, nous pensons pouvoir avoir une centaine de signatures.